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Etymologie de Sion-les-Mines

par M’fanch de randoGNE

(https://randogne.wordpress.com)

​Sion a connu plusieurs orthographes au cours des temps : Suyn en 1248, Soyon en 1287, Syon en 1321, Sion jusqu’au décret du 18 avril 1920 qui lui donne le nom actuel de Sion-les-Mines.

Son nom viendrait d’une plante qui poussait en abondance au bord de la Chère, le Sium romain (Sion pour les grecs). Le genre Sium a été crée en 1753, par Carl von LINNE (1707-1778), pour y classer diverses apiacées (ombellifères). Dans ce genre, il n’existe en Europe que deux espèces : Le chervis et la grande Berne.

CHERVIS : Plante à racine alimentaire, très cultivée autrefois (Larousse 1995 – mot disparu depuis)

CHERVIS : (Horticulture) Les racines charnues, sucrées de cette plante potagère, connues aussi sous les noms de girole et de berle, peuvent être mangées comme des salsifis. La meilleure manière de la multiplier est de semer au printemps ou en septembre les graines de l’année. On en forme des planches de cinq rayons de 0,3 à 0,4 m chacun, et quand le plant est assez fort, on éclaircit à 0,08 m de distance. Le chervis veut une terre douce, fraiche et profonde, des arrosages et des binages fréquents. La récolte des racines commence en novembre et peut durer tout l’hiver. – En triturant dans l’eau la racine de chervis on peut en obtenir de l’amidon (Dictionnaire universel de la vie pratique à la ville et à la campagne : Hachette 1890).

Cette explication  étymologique est unanime.

Cependant, un groupe de croisés, épuisés, revenant de Saint-Jean d’Acre, s’est arrêté à la modeste abbaye du

« Breil », fondée avant 1115, en faveur de l’abbaye de Marmoutiers (Indre-et-Loire). Les moines leur ayant proposé de rester, ils ont construit une maladrerie, et un peu plus loin un village qui deviendra le bourg. C’est sans doute en raison de la présence des croisés que Geoffroy de Sion se donne un blason meublé d’un croissant et de six molettes d’éperon (A moins qu’il ne fut croisé lui-même ou un de ses ancêtres. Les huit croisades se sont déroulées de 1096 à 1310).

Aucun de ces croisés ne devait ignorer le nom de « Sion », cité près de cent cinquante fois dans la Bible et qui est le nom primitif de l’acropole de Jérusalem, qui par extension c’est étendu à la ville entière et plus généralement à ses habitants.

Je souligne simplement une coïncidence, car je ne permettrais pas de dire qu’il pourrait y avoir ambiguïté ou renforcement de l’appellation.

 

 

 

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